Carnet de route

Les Emparis
Le 21/07/2024 par Françoise Greusat Adrien Beorchia
Texte de Philippe Ponce
Emparis
On avait choisi cette année
D'aller au plateau d'Emparis
Parcequ ‘à Paris c'était pris .
Le groupe enfin réuni
On est parti, comme des furieux
A l'assaut des sentiers caillouteux
Mizoën, Mouterre , Chazelet , la Grave
Ont été tour à tour pour les braves
Des havres alpins confortables.
A Mouterre on fit connaissance
D'une Arlette un peu bizarre
Qui ,lasse d'hranguer l' travailleur
Ramassait pour nous des cailloux
Croqueuse de diam's la travailleuse ?
Non , plutôt un peu cavaleuse
Après les pierres qu'on lui jetait
Arlette était une chienne
Au physique un peu,… belliqueux
Oui mais voila c'était Arlette .
A Goléon , autre chanson
Pas de chien , des cailloux , sans doute
Mais un paysage idyllique
Sur écran plat, panoramique
Ils étaient là , toute la clique Rateau, Meige , Gaspard et leurs pics
Qui nous narguaient de leurs glaciers
On était là ,sur nos fessiers , assis , confort
A se noyer dans le décors A se rêver sur les arêtes
Escalader les Enfetchores.
Patrick était dithyrambique
Sur la qualité des photos
Qu'on pouvait faire ,
Fini l'argentique
Avec le dernier cri numérique.
Au chaud , on racontait à l'envie
Nos vieilles ascensions mémorables
Pitons foireux , crampons rippeurs
On se remémorait nos peurs
On enluminait bien un peu
Il faut la part de Folklore .
Avant de passer sous la couette
On riait , tout en écoutant
Des histoires de valises à roulettes
De ceux qui , un jour, débutants
Confondirent ,Samsonite et raquettes .
Du dénivelé improbable , il y en eu
En non des moindres
Mais on ne s'en est jamais lassé
Le dernier jour, lasse de descendre
Cette enfilade de lacets
Le petit cabri de la bande
S'est pris les pieds dans ses lacets
Un bleu , sans plus , ça aurait pu etre plus grâve
Là, on était dans le pentu .
Ha, j'oubliais ,
Ce jeudi là sur Emparis
On n'était pas très nombreux
Mais à Paris c'était les jeux
Il a bien plu
C'était pas grave
Il faisait soleil à La Grave .
Philippe : Aout 2024