Carnet de route

les calanques, de Marseille à Cassis
Le 09/10/2012 par claude cimolai
Les Calanques : octobre 2012
Le massif des Calanques, hautes masses rocheuses d’un blanc éclatant, ponctuées çà et là de taches ou de zébrures vert foncé, aux reliefs profondément entaillés et escarpés, paraît surgir d’un écrin marin au camaïeu de bleus et à la profondeur insondable.
De cette barrière « infranchissable » c’est la complexité et la beauté des formes de reliefs qui s’imposent d’emblée : falaises ,baumes, gorges, grottes, aiguilles, éboulis, calanques et criques. Depuis les points hauts, les sensations de hauteur et de profondeur sont exacerbées, car la mer est toujours proche.
Marcher dans les calanques n’est pas si simple, malgré cette impression vue d’en haut d’une multitude de sentes et de sentiers et de la relative petite dimension du massif. Il faut compter en effet sur l’accumulation des dénivelés (calanque vient du provençal cala, pente raide) de la présence de pierriers « casse pattes », de sentiers caillouteux pénibles, de passages rocheux parfois aériens ou exposés et de la végétation agressive.
Mercredi 10 :à 10 mn de bus de l’auberge BONNEVEINE, un car nous emmène à Cassis. Le sentier longe la calanque de port Miou, après une montée rapide il serpente sur le haut de la falaise jusqu’à la pointe d’en Vau, après le belvédère il plonge dans le vallon, de là il nous conduit à la calanque par un passage très étroit. Durant la pause, beaucoup d’entre nous ne résistent pas à faire quelques brasses dans cette eau limpide et encore chaude. Puis c’est le col de l’Oule suivi d’une descente rapide dans une gorge profonde et bien sur une montée de 200 m où bien souvent les mains étaient nécessaire pour progresser et atteindre le haut des falaises du Devenson, retour par le GR au col de l’Oule et au col de la Gardiole. Par chance, 2 grimpeurs sympathiques nous font partager leur Espace jusqu’à l’arrêt du car sur la départementale que nous avons pu prendre de justesse. La journée a été chaude !
Jeudi 11 :départ de Callelongue, le GR longe la côte par les calanques de la Mounine, des Queyrons et à celle de Podestat, un groupe suit le GR et l’autre celui de l’Escu à flanc de falaise, plus sportif, équipé dans les endroit exposés de câbles. La jonction se fait au col de Sormiou pour rejoindre ensemble le col des Baumettes et le belvédère surplombant la calanque de Sormiou. Une fine pluie nous accompagne jusqu’à Morgiou où nous nous abritons un moment au Nautic bar. Le retour au Baumettes se fait sous la pluie jusqu’à l’arrêt du bus. Encore une bonne journée !
Vendredi 12 :terminus du bus 19 à la Madrague de Montredon, départ du sentier par le vallon de la croix noire, successions de montées et descentes, parfois raides, passage par la roche percée, la grotte Roland, le col de la Selle et ultime raidillon pour atteindre le sommet de Marseilleveyre dominant la cité phocéenne de ses 433 m. Une descente sur une arrête rocheuse un peu aérienne nous permet de récupérer le sentier du grand Malvallon, le vallon des calles et enfin la pause bien mérité, avec des frites, sous une treille, dans la calanque de Marseilleveyre, accessible uniquement par mer. Nous rejoignons Callelongue en longeant la mer où le dernier bus avec un chauffeur très sympa nous emmène pratiquement à l’auberge : nous avons échappé de justesse à un mouvement de grève. Un dénivelé de pratiquement 700m, pour une matinée, c’est pas si mal !
Samedi 13 : retour des 9 randonneurs à Vatry, et Reims. Vivement la prochaine !